SLNGaz ne craint pas l’agrandissement de l’usine de Gaz Métro

ÉCONOMIE. L’entreprise norvégienne Stolt LNGaz est toujours déterminée à construire son usine de liquéfaction de gaz naturel à Bécancour, et ce, malgré l’annonce de l’agrandissement de Gaz Métro.

Le projet estimé à 118 millions $, dont 50 millions $ proviendront d’Investissement Québec, permettra à Gaz Métro de tripler sa production dès l’été de 2016 à son usine de l’est de Montréal.

C’est que l’existence de ce projet n’était pas inconnu de SLNGaz qui en tenait déjà compte dans son étude de marché. «Nous en tenions compte dès 2014, parce qu’il était prévu pour cette année, indique Richard Brosseau, directeur des affaires publiques de SLNGaz.

«Il ne commençait pas et ne commençait pas, et on comprend que c’était pour une question de financement. Ce qui est nouveau pour nous c’est qu’Investissement Québec (IQ) embarque», fait valoir le porte-parole qui estime qu’il n’est pas impossible que SLNGaz regarde aussi du côté de IQ quand viendra le temps de trouver des partenaires financiers.

Sans être négligeable, le projet de la filiale de gaz naturel liquéfié de Gaz Métro GNL ne sera toutefois pas comparable à celui qui est prévu à Bécancour. «De mémoire, leur projet est prévu pour produire 140 000 tonnes, alors que le nôtre, à terme, pourra en produire un million. Il aura environ le huitième de notre capacité.», indique Richard Brosseau.

Selon lui, comme SLNGaz est prévu pour entrer en fonction à la fin de 2017, il n’est pas impossible que des ententes soient conclues avec Gaz Metro GNL pour fournir temporairement certains clients.

Une réponse sous peu

Pour le moment, SLNGaz a déposé son étude d’impact final, le 18 septembre dernier, et attend un avis de recevabilité de la part du gouvernement d’ici la fin octobre.

Après avoir mené des consultations, le mois dernier, les représentants de l’entreprise norvégienne ont ensuite répondu aux questions de quelques experts qui leur demandaient des précisions sur certains aspects.

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